an entangled bank

Samedi 3 juin nous sommes rassemblés aux alentours de la source à Neffiès pour chercher des plantes de la garrigue. La carte géologique nous montre que nous sommes just au-dessus du niveau de la mer d’il y a une vingtaine de millions d’années – sur la falaise, en effet! Et que les terres sont une mélange complexe de calcaire ancien de 400 millions d’années, et des roches sédimentaires soulevées par le plissement suite à la formation des Alpes il y a 30 millions d’années. Donc on allait trouver une variété de plantes qui poussent dans les sols calcaires dures, meubles et même des sols plus acides.

Nous avons remarqués beaucoup d’espèces de plantes pendant 2 heures – j’ai compté plus de 75. Vu qu’une personne dans notre groupe nous a raconté que des botanistes ont trouvé plus de 200 espèces chez elle, nous n’avons pas tout vu! Pour mettre un peu d’économie dans les photos, je vais donner une liste des espèces qu’on a vues mais que je n’ai pas prises en photo, ou que j’ai mises sur ce blog l’année dernière : vous pouvez quand-même trouver quelques clichés sur ce blog (Voir le rubric ‘Categories’ à droite).

Puis je donnerai les espèces qui ne figuraient pas en 2022.

Plantes vues en 2022 (à chercher ici)

L’Herbe au bitume (Psoralea bitumenosa)

L’Immortelle (Helichrysum stoechas)

Le Chardon roulant ou Panicaut (Eryngium campesttre)

La Salsepareille (Smilax aspera)

Le Genévrier (Juniperus communis)

L’Asperge (Asparagus acutifolius)

La Cuscute (Cuscuta epithymum)

Le Petit Sauge de Jérusalem (Phlomis lychnitis)

Le Réséda raiponce (Reseda phyteuma)

Le Réséda jaune (Reseda lutea)

L’Euphorbe de Nice (Euphorbia niceaensis)

La Grande Euphorbe (Euphorbia characias)

Le Lentisque (Pistacia lentiscus)

La Molène sinuée (Verbascum sinuatum)

Le Ciste de Montpellier (Cistus monspeliensis)

Le Ciste cotonneux (Cistus albidus)

Le Ciste à feuilles de sauge (Cistus salvaefolius)

L’Hélianthème des Apennins (Helianthemum apenninum)

La Rue d’Alep (Ruta chalepensis)

Plantes avec photo (samedi)

Plantes sans photo – à trouver ailleurs sur ce blog, ou en ligne.

Le Filaire (Phillyrea angustifolia), L’Urosperme de Daléchamps (Urospermum dalechampii)

Le Trèfle champêtre (Trifolium campestre), Le Cirse commun (Cirsium vulgare)

La Vipérine (Echium vulgare), Le Chardon laiteux (Galactites tomentosa)

Le Rouvet (Osyris alba), Le Mouron des oiseaux (Anagallis foemina)

Le Pallénis épineux (Pallenis spinosa), Le Sénecon du Cap (Senecio inaequidens)

Le Thym (Thymus vulgare), Le Genêt d’Espagne (Spartium junceum)

La Badasse (Dorycnium pentaphyllum), L’Inule visqueuse (Dittrychia graveolens)

Le Liseron de Biscaye (Convolvulus cantabrica), Le Sédum/Orpin (Sedum sediforme)

Les Chênes vert, kermès et blanc (Quercus ilex, coccifera et humilis)

La Chèvrefeuille des Baléares (Lonicera implexa), L’Aphyllanthe (Aphyllanthes monspeliensis)

La Vigne blanche (Clematis vitalba), Le Fenouil (Foeniculum vulgare)

La Knautie/’Scabieuse’ (Knautia integrifolia), L’Anthémis des champs (Anthemis arvensis)

Un bel après-midi sous le soleil, suivant le Parcours d’Art et Nature avec notre guide sympa Nadine Guirao. Elle est l’expert de son terroir et nous a raconté plein d’histoires intéressantes que je ne répète pas ici – il faut faire le Parcours avec elle! Je donne quelques clichés que j’ai pris des plantes que nous avons vues, comme souvenir.

Notre balade a terminé à La Montagnacoise – Cave Les Vignobles Montagnac, où nous avons bien apprécié les fruits du travail des viticulteurs comme Nadine.

Une matinée assez sportive en montant et descendant dans la garrigue, sous un soleil d’été, mais qui m’a donné quelques clichés de plantes nouvelles (pour moi!). Voici des photos des plantes qui n’étaient pas dans mes blogs précédentes.

Cette plante poussait parmi des buissons de La Corroyére, et au début je pensait que je voyait ses fleurs. Mais non, c’est bien une Troène, évidemment en regardant les feuilles.

Une très jolie plante qui poussait en profusion dans les sols schisteux. J’étais content de le voir au jour que la Giro d’Italia arrivait à Naples!

On voyage un peu plus loin dans la Méditerranée! Je continue avec deux autres plantes de la même famille, les Boraginacées.

Et puis un autre lin, peut-être le plus joli . .

Toujours un plaisir de voir cette plante à cause de la couleur incroyable de ses fleurs. Mais malgré le nom, je crois que c’est toxique, comme d’autres de la même famille d’ailleurs (Apocynacées), comme le Laurier-rose.

‘Aphylle’ veut dire ‘sans feuilles’. Vous voyez des feuilles? Ce sont en effet des stipules, le feuilles sont réduites à des vrilles.

De la famille des coquelicots (Papaveracées), plus souvent vu près de la mer. A remarquer – les fruits très longs, de 20-30cm!

Nous avons vu plein d’autres: Coriaria, Briza, Cuscuta, Cistus, Fumana, Euphorbia, Helianthemum, Allium, Reseda par exemple, mais il y des photos dans mes blogs précedentes.

Merci au Cercle Occitan Gabianenc et à Rémy pour l’organisation de cette balade.

La Montée

Troisième partie – le Plateau

Dernière partie- la déscente

Je sais que nous avons vu d’autres plantes encore – j’ai fait une liste de 80! Mais tout montrer aurait fait une page trop longue. Je remercie tout le monde pour leur participation à cette belle balade sous un soleil magnifique. Laissez des commentaires si vous voulez.

A la prochaine!

Samedi 7 mai  nous avons fait une magnifique balade sur la garrigue au dessus de Neffiès. Un grand merci à la Mairie de Neffiès (et à Maria-Pia en particulier) qui était à l’origine de cette balade, organisée avec des ami(e)s qui m’ont invité. Quel plaisir d’y avoir participé avec vous tous!

A wonderful botanic walk in the garrigue above Neffiès. Many thanks to the Mairie for organising the outing.

Nous avons trouvé tant de plantes que je vais  diviser le résumé de la balade en quatre parties : le début, la montée, le plateau, et la descente. Et pour simplifier encore la présentation des photos, je vous dirige vers la page précédente de mon site (ci-dessous), sur une balade à Gabian en 2019, qui vous montrera des images des plantes suivantes: Millepertuis (Hypericum), Lavande, Ciste, Oeillet, Coris, Aristoloche, Vipérine, Aphyllanthe, Ophrys bécasse, Orchis pyramidale, Corroyère, Garance, Orobanche, Molène, Jasmin et Badasse (Dorycnie).

I’ll divide the photos of plants into four parts: the start, the climb, the plateau and the way down. Scroll down to my previous post from 2019 for many of the plants we saw.

Plusieurs personnes parmi vous m’ont demandé si les plantes que nous avons vues étaient comestibles. Je ne suis pas expert dans ce domaine, mais parmi les plantes que nous avons remarquées, vous pouvez utiliser dans vos salades : (A list of edible plants we saw:)

Ail rose (fleurs)

Pimprenelles (feuilles)

Asperge (jeunes pointes)

Bourrache (fleurs en salade, jeunes feuilles préparées comme des épinards)

Fenouil (feuilles, pour le poisson surtout, et graines comme épice)

Roquette (feuilles)

Souci des champs (feuilles et fleurs)

La St Joseph (Lactuca serriola) jeunes feuilles, autour du St Joseph (19 mars)

Lentisque (Pistacia lentiscus) (baies roses comme épice)

L’Urosperme de Dalecamps (feuilles)

Arbousier (fruits – pour une gélée)

Thym (bien sûr!)

Si vous cherchez de l’aide pour identifier des plantes à partir de vos photos etc., je recommande le site Pl@ntNet – disponible aussi comme application sur votre téléphone portable. Pour des renseignements plus précis, je  recommande les sites http://www.tela-botanica.org, et http://www.florealpes.com.

Première partie – le début

La deuxième partie bientôt!

Voici quelques plantes que nous avons vues lors de la balade du Cercle occitan le 25 mai. J’espère que les noms – scientifique, puis français, occitan et anglais – sont correct, surtout en oc.  Contactez-moi si vous avez des suggestions !

Vaqui las plantas qu’avem vistas lo 25 de mai amb le Cercle occitan. Los noms son scientifics, puei en francès, occitan, e englés. Escrivatz-me se avetz d’autras idèas sus los noms de las plantas.

A sample of plants seen during a group walk on 25th May near Gabian. I’ve tried to give names in French, Occitan, and English as well as the scientific names – I hope they’re correct!

Reichardia picroides / Reichardia faux-picris ou terre-grièpe / La teèra-grèpia, la coscorilha, la costelina / Reichardia

 

Hypericum perforatum / Millepertuis / Lo tres flori, lo trescalan / St John’s wort

 

Tuberaria guttata / Heliantheme a gouttes / Xolanthe / Spotted annual rockrose

 

Lavandula stoechas / La lavande à toupet / l’estacada / French lavender

Cistus salviifolius / Le ciste à feuilles de sauge/ Lo modre / Sage-leaved cistus

Petrorhagia velutina / L’Oeillet douteux / L’Ulhet, la giroflada, lo massoquet 

 

Des espèces sauvages ! / Los especis salvatges ! / The wild bunch

 

Coris monspeliensis / Le Coris de Montpellier

Aristolochia rotunda / L’Aristoloche à feuilles rondes/ La cojassa, l’èrba de grapaud, la  melonada/ Birthwort

 

Echium vulgare / La Viperine / Lo borratge bastard / Viper’s bugloss

 

 

Aphyllanthe monspeliensis / l4Aphyllanthe / Lo blavet, lo bragalon / aphyllanthes

 

Ophrys scolopax / L’Orchis bécasse / l’orquis, lo cocorèl / woodcock orchid

 

Anacmptis pyramidalis / L’Orchis pyramidale / L’Orquis, lo cocorèl / pyramidal orchid

 

Coriaria myrtifolia / La Coriaire ou corroyère à feuilles de myrte / l’èrba de redol, lo redon / Mediterranean coraria

Rubia peregrina / La Garance voyageuse  / l’arrapaman, la garança,lo rastelet / wild madder

Orobanche gracilis / l’Orobanche / l’orobanque, l’èrba del taure, l’espargola salvatja / slender broomrape

 

Lathyrus latifolius / La gesse des bois / lo misset, la veça d’ase / red sweet pea

 

Vicia hirsuta / La vesce hérissée / La cabriveça, lo gercil / hairy tare

 

Convolvulus althaeoides / La fausse guimauve /La correjola, la campanula / mallow-leaved bindweed

 

Pallenis spinosa / Le pallénis épineux / Lo bolèg pnchut / 

 

Verbascum thapsus / Le bouillon blanc ou molène / l’aurelha d’ase, la candela de St Joan / great mullein

Jasminum fruticans / le jasmin jaune / l’embriac, las escarilhas / wild jasmine

 

Andryala integrifolia / L’Andryala

 

Lactuca perennis / La laitue vivace / lo brèu, lo lachichon / mountain lettuce

 

Briza maxima / la brize / l’èrba tremblanta, l’amoreta/ large quaking grass

Silene gallica /Le silène de France ou silène à cinq plaies/

Retour à Gabian / Tornam a Gabian

 

Dorycnium pentaphyllum / Badasse / lo pè d’aucèl / dorycnium

 

Trifolium stellatum / Le trèfle étoilé / lo trefuelh estelat / star clover

 

Campanula rapunculoides / le faux-raiponce / las campanetas / creeping bellflower

 

Vue dans un jardin / vista dins l’ort : Euphorbia lathyris / l’euphorbe épurge / la catapuça, la cataça / caper spurge

 

OUFF!

 

A wonderful walk among vineyards and through woods in the October sunshine was crowned by the sight of a species new to me : Plumbago europaea, aka European plumbago or Leadwort, growing in a dense clump beside a vineyard.

A close look at the flowers, and a comparison with the Plumbago auriculata/capensis growing in my garden demonstrates the likeness and confirms the identification, with the characteristic calyx showing spikes with drops of liquid, reminiscent of carnivorous plants (which these are not!).

I was curious about the name, but haven’t been able to find much to explain the connection between these plants, and their family the Plumbaginaceae, and the metal lead. Richard Mabey’s Flora Britannica suggests this family (the Leadworts themselves are rare in Britain) were thought to cure lead poisoning. Evidently this was known to Linnaeus who named P. Europaea in 1753.

Although named the European plumbago, its distribution is Mediterranean – gardening websites suggest it could be grown in greenhouses in northern Europe. P. auriculata comes, as its alternative name suggests, from the Cape region of South Africa.

Since links to music videos have to be a paying proposition for this blog, I’ll just give a name and a title and you can take it from there if you want. At the moment I’ve been listening a lot to Stephane Belmondo and his trio, and the album Love for Chet. I saw them live this summer – they’re a really tight trio and the guitarist Jesse Van Ruller plays some lovely solos. No connection at all to lead or to botany.

Linnaeus, Erasmus Darwin, and the Canna lily

There are plenty of figures I admire in the history of botany, but there are two whom I can’t help liking as well. They are Carl Linnaeus (1707-1778), and Erasmus Darwin (1731-1802), the grandfather of the more famous Charles. Both had enormous and infectious enthusiasm for botany and all the sciences, and both were great communicators: Linnaeus enjoyed teaching and was well loved by his students; Darwin set himself the challenge of popularising in exuberant poetry the classification system of Linnaeus. He was also a leading light in the Lunar Society, a group which included amateurs like himself, industrialists such as Josiah Wedgwood and Matthew Boulton, and scientists such as James Watt and Joseph Priestley.

Why write about them all of a sudden? Because the Canna lily is in flower in my garden (above). That may not seem to answer the question. I’ll explain.

Linnaeus is best remembered for having achieved the heroic task of renaming the natural world, giving each species a two-part name: the genus (which includes close relatives) and the species names – the second identifying the individual. But beyond that he wondered how to group all these genera into a larger structured order, and hit upon an idea introduced in 1717 by Sebastien Vaillant, botanist at the Jardin du Roi in Paris. Vaillant spiced up his lectures by talking of the sex life of flowers – the anthers being the males with their pollen, and the stigma and ovule being the females. Linnaeus realised that he could use this to classify plants by the number of stamens and stigmas borne by their flowers. He wrote:

‘The flowers’ leaves (n.b. = calyx and corolla) contribute nothing to generation, but only do service as a bridal bed, which the great Creator has so gloriously arranged, adorned with such noble bed curtains and perfumed with so many soft scents that the bridegroom with his bride might there celebrate with so much the greater solemnity. When now the bed is prepared, it is time for the bridegroom to embrace his beloved bride and offer her his gifts; I mean then one sees how the testicula open and powder the pulvarem genitalem, which falls upon the tubam and fertilises the ovarium’

(Praeludia Sponsaliarum Plantarum, 1729)

So far, so biologically correct. But anyone who has looked closely at a flower will have seen that the bed is often well populated, and in his great work Systema Naturae published in 1735 Linnaeus was forced to describe orders such as ‘Decendria: ten husbands in the same marriage’ i.e. a flower with ten stamens. The illicit thrill of plant sex may have contributed to the popularity of plant collecting in the eighteenth century, , but this scandalised many people and brought Linnaeus some scientific opposition.   Johann Siegesbeck, a St Petersburg academician, denounced Linnaeus’s ‘lewd’ system with its ‘loathsome harlotry’. Linnaeus had his revenge: he named an unpleasant small-flowered weed Sigesbeckia.

Linnaeus in his wedding portrait of 1739, seen holding a sprig of the species he named after himself – Linnaea borealis.

Yes, you say, but Canna lilies? Well, they are one of the few flowers to have a single anther and single stamen – the sparsely populated order Monandria Monogyna in Linnaeus’s system. When Linnaeus married, verse composed for the wedding portrayed him as a ‘monandrian lily’ – a Canna. So these flowers, often seen in municipal plantings, could be said to symbolise monogamy and fidelity.

Canna flower showing  the petal-like structures of the anther (the curl of yellow against the orange, on the right) and stigma (the curl on the left)

Monogamy was a fine theme for the devout Linnaeus, who married but once. By contrast the atheistical Erasmus Darwin sought the pleasures of life, siring twelve children by his two wives and a governess. Darwin was however an enthusiastic supporter of Linnaeus’s simplified system, and conceived what to us might seem a crazy challenge: to portray a system of scientific nomenclature in wild verse for which the only adjective has to be flowery.

Erasmus Darwin, by Joseph Wright of Derby, 1770

His The Loves of the Plants, published in 1784, begins with the Canna:

First the tall CANNA lifts his curled brow

Erect to heaven, and plights his nuptial vow;

The virtuous pair, in milder regions born,

Dread the rude blast of autumn’s icy morn;

Round the chill fair he folds his crimson vest,

And clasps the timorous beauty to his breast.

Well, you can see why Byron wrote of ‘Darwin’s pompous chime / That mighty master of unmeaning rhyme’.

Darwin, like Linnaeus, was also in error in assuming that it was the norm for flowers to be fertilised by pollen from their own anthers. In fact many plants have adaptations to favour cross-pollination, and it was Erasmus’s grandson Charles who wrote a book on how orchids in particular achieve this.

I recommend wholeheartedly the books which introduced me to this story: The Poet as Botanist by Molly Mahood, and The Lunar Men by Jenny Uglow.

Finding a jazz track with the theme of monogamy is almost as hard as finding one on botanical nomenclature, but here’s Charlie Haden with a tune he composed for his wife Ruth, played with Pat Metheny. (Ah, this doesn’t seem to be authorised anymore on WordPress, so look up Charlie Haden and First Song on youtube.)

 

 

 

 

There’s an air of something new afoot when I visit the Sauveplaine, site of a wild fire catastrophe last year.  The feeling that I’m in a plant cemetery with remains in ashes all around is being replaced by another impression. Plants are returning, slowly, but it’s not just that gradual replacement of one generation by another – there’s a sense in which Nature is doing it’s own thing, which is not what we expect. A scene of devastation changes into one in which the blackened limbs of bushes become a style of architecture for the return en masse of the stately asphodels.

And the new growth finds ways to use that architecture: I’ve not noticed wild asparagus climbing like bindweed before, and the embrace of the charred trunk is very moving.

Then there are the new arrivals, plants I haven’t seen there before, perhaps because they had been hidden by dense undergrowth, perhaps because they are profiting from the empty spaces. One is this lovely little red-brown flower I hadn’t seen anywhere else, I see from tela botanica that it’s not very common. It’s Nonea – Nonea erecta to be precise.

Another new one from the Boraginaceae family, to accompany the Cerinthe I posted the other day.

And this little Valerian: Valeriana tuberosa.

Finally and most spectacularly, this group of squills: Scilla hyacinthoides, which were probably there before since they grow from bulbs, but which were somehow unremarked in in my careful quartering of the ground. As is the case for the valerian and the asphodels which grow from tubers, the plants with underground reserves are having a field day.

I’ve read that the biodiversity after a fire reaches a peak in the second or third year afterwards, and then declines as trees and shrubs start to take the light and as conditions get more competitive. I’ll watch and report.

So, it’s not a slow return of what was before, it’s something else. Cue for a tune.

Somethin’ Else, by Cannonball Adderley and Miles Davis.

 

 

 

 

 

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It’s officially the first day of Spring here, a glorious sunny day, and here’s a photo to celebrate. I was immensely cheered yesterday to find this Honeywort (Cerinthe major) on a Sunday afternoon stroll. That’s perhaps the wrong word: I was hunting flowers and M was hunting wild asparagus, of which she found a handful for an omelette, another spring tradition.

I don’t know why in five years of searching, eyes always on the ground, I’ve never found this plant before since it’s not uncommon. But yesterday there were clumps of it all over that hillside, unmistakeable with the characteristic leaves blotched with white, and the two-coloured corolla. It’s a member of the Boraginaceae family which mostly have blue or red flowers as borage itself does, of course. I see from the internet that there’s a purple variety of Cerinthe popular in gardens – a reversion to type, perhaps.

No time to look for music today. I’m preparing a post on almond trees – also seen on yesterday’s walk – more fascinating and mysterious the more I read, and that will have some jazz as usual. Happy Spring!