À l’adolescence, je suis allé plusieurs fois dans les Maritimes avec ma famille. Mon père nous amenait toujours visiter quelques musées, ce qui ne nous plaisait pas toujours, évidemment. Un bon jour, à Fredericton au Nouveau-Brunswick, mon père décide que nous allions visiter une galerie d’art. Oh oh, encore pire qu’un musée! Il s’agissait en fait de la galerie Beaverbrook, au centre-ville de la capitale provinciale. Quelques secondes après y avoir mis les pieds, j’ai été subjugué par une œuvre grandiose qui surgissait en plein devant moi. C’était un Dalí. La toile était immense, elle était en plein centre, là, en haut des escaliers. J’avais l’impression que l’immense cheval blanc au milieu de la peinture allait me sauter dessus.
En fait, le cheval se cabre au-dessus d’une explosion atomique. Un peu bizarre à priori, mais quand on sait que cette peinture est l’œuvre de Dalí, on n’est plus surpris du tout. Intitulée Santiago El Grande ou Un rêve de l’unité cosmique, la peinture représente l’apôtre St-Jacques, saint patron de l’Espagne, qui brandit un crucifix en guise d’épée, tout en chevauchant une bête qui saute au-dessus d’une explosion atomique. En regardant de près, on remarque aussi un ange dissimulé dans le cou du cheval. Il app
araît de nouveau et successivement sur la gauche, comme s’il montait au ciel, un peu comme le Christ sur la droite. Un coquillage, symbole de St-Jacques, est aussi accroché au harnais du cheval, sur son cou. La qualité photographique de la peinture est marquante, surtout en raison de la taille de la peinture (voir la photo avec les enfants). Dalí incorpore aussi des aspects tridimensionnels et de transparence. Cette œuvre fait partie d’une série d’œuvres surréalistes de Dalí explorant le mysticisme nucléaire, lequel fait état de deux préoccupations du peintre à cette époque, soit l’Église catholique et la physique nucléaire. Un peu étrange comme combinaison, mais plus rien ne nous surprend lorsqu’il est question du personnage qu’est Salvador Dalí.
À l’origine, Dalí avait offert la peinture à l’Église catholique d’Espagne, qui l’avait refusé, sans doute en raison des nombreuses controverses entourant le peintre. L’œuvre sera plutôt acquise par un collectionneur canadien, James Dunn, qui en fera cadeau à la galerie Beaverbrook en 1959. Trois autres peintures de Dalí suivront. Dalí affirmera par la suite qu’il avait déjà rêvé que la peinture se retrouverait dans une obscure galerie d’art canadienne…
Sources: Meeting Dali! Assorted Nonsense MSNBC – New exhibit may challenge perceptions of Dali Galerie d’art Beaverbrook



















CV, que préside Juan García Sentandreu, a sollicité auprès de la Délégation permis pour se manifester ce même 16, samedi, aux 12 heures, avec un parcours qui serait aussi initié à San Agustín et il finirait dans la place Amérique. La devise de la protestation, « Contre le ZParo et le catalanisme, en faveur du nostre » (¡En defensa dels interessos i la personalitat valenciana!
Les danses et les chansons







