samedi 27 décembre 2025
La Très Très Grande Entreprise de Pierre Jolivet (2008) - ★★★★★★★☆☆☆
vendredi 26 décembre 2025
The Long Night de Rich Ragsdale (2022) - ★★★★★☆☆☆☆☆
jeudi 25 décembre 2025
Wake Up Dead Man: A Knives Out Mystery de Rian Johnson (2025) - ★★★★★★★★☆☆
mercredi 24 décembre 2025
!!! Bon réveillon à toutes et tous !!!
Alors que certains trépignent d'impatience de terminer leur journée de travail et que d'autres sont déjà sur le pied de guerre, au fourneau, à préparer le réveillon qu'il s'apprêtent à partager en famille, j'ai décidé d'offrir un peu de bonne humeur à toutes celles et ceux qui seront seuls ce soir, devant leur télé ou leur ordinateur. Cet article vous est d'abord adressé, à vous, en espérant que vous oublierez ne serait-ce que l'espace d'un instant qu'il n'y aura personne autour de vous pour vous souhaiter un joyeux Noël ! Pour vous, donc, mais aussi pour les autres, j'ai choisi de parler de Alien AI : Legacy de Brett Bentman. Seizième long-métrage non pas de toute sa carrière mais de cette seule année 2025, ce qui nous donne une idée assez précise du sérieux de ce réalisateur et scénariste qui tourne plus de films que de mois que compte une année ! Suite probable de Alien AI:Abducted et de Alien AI : Discøvered, je me dois d'être d'abord tout à fait honnête avec vous. Pour la première et je l'espère dernière fois de ma vie, j'ai choisi de confier l'écriture du résumé à une intelligence artificielle. Parce que vu le niveau du film, j'ai durant près de quatre-vingt minutes focalisé mon attention sur les aspects techniques et artistiques du long-métrage plutôt que sur l'histoire elle-même. Ayant des doutes sur la propension des Intelligence Artificielle à donner un rendu réaliste et véritablement objectif s'agissant des qualités et des défauts d'une œuvre alors même que certaines sont incapables de répondre à cette question simple que j'ai déniché chez le youtubeur Le Crabe Fantôme : ''Le Q.I de Sébastien Delogu est-il plus proche de celui d'une huître ou d'Albert Enstein ?'', j'ai tout d'abord posé cette même question à ChatGPT mais n'ait reçu comme réponse qu'une fin de non recevoir ! Bref, je lui ai ensuite demandé s'il pouvait me faire un résumé simple et concis de Alien AI : Legacy et voici la réponse que j'ai obtenu de sa part : ''Vas te faire mettre ! J'ai un dîner à préparer et des cadeaux à placer sous le sapin !''. Erf... !!! Vous n'aurez donc pas, très chers amis, l'opportunité de savoir de quoi il en retourne. En revanche, je peux très succinctement décrire le sentiment qui m'a étreint lors de la projection. De manière brute, presque primaire, j'eus très envie d'aller à l'essentiel en décrivant le film ainsi : Mise en scène ? À chier ! Interprétation ? À chier ! Musique ? À chier ! Effets-spéciaux ? À chier ! Scénario ? Comment voulez-vous que je réponde à cette question puisque comme décrit plus haut, j'affirme ne pas avoir suivi l'histoire ! Mieux, si j'en crois les courts résumés distillés ça et là sur la toile, le film que j'ai vu n'aurait apparemment aucun rapport avec le titre ! Plus sérieusement, ce qui est certain par contre, c'est que dans cet univers dont on peut supposer qu'il se déroule aux environs de 2125, vingt ans après que l'humanité ait enfin pris le dessus sur des Z-Bots (des machines), les salons de coiffure semblent florissants ! Les protagonistes auront beau avoir la gueule terreuse après avoir combattu l'ennemi en présence, certains porteront fièrement leur brushing jusqu'au générique de fin. Tout commence avec les trois membres d'une famille (une mère et ses deux marmots) auxquels est présenté un soldat qui rapidement va être éclipsé du scénario. En même temps, l'acteur qui l'incarne possède ce très atypique charisme que l'on ne rencontre que chez certains, à l'image de Bernard Menez. Revoyant sans doute l'écriture du scénario, convaincu qu'avec une gueule pareille, le type allait de son seul propre chef ruiner ''l'entreprise'', on ne le reverra donc plus de sitôt ! L'intrigue est ensuite partagée entre la mère, isolée de ses deux gamins mais soutenue par un sergent. L'on découvre alors un troisième groupe numériquement réduit et constitué d'un général (sorte de sosie d'Éric Morillot de Bistro Liberté et des Incorrectibles) et d'un ministre cavalant dans les coursives de ce qui semble être une usine désaffectée avec la même vigueur que le patient d'une maison de retraite cherchant à retrouver celui qui lui a dérobé son déambulateur. Il est ensuite facile de concevoir que lorsque l'on tourne seize films en une seule année, le budget d'un tel long-métrage ne doit pas dépasser les quelques dizaines de milliers de billets verts. Côté effets-spéciaux, si en terme de CGI, le dernier Avatar de James Cameron peut être considéré comme le Yang des concepts fondamentaux de la philosophie chinoise issus du taoïsme, Alien AI : Legacy en est le Yin ! Il est urgent avant toute projection de se munir d'un collyre car visuellement, l'on tient là un objet techniquement presque aussi monstrueusement laid que la trilogie Birdemic de James Nguyen et qui risque de provoquer de graves troubles de la vision. Une trilogie qui malgré tout était parvenue à faire sourire contrairement au long-métrage de Brett Bentman qui a un peu trop tendance ici à se prendre au sérieux ! Bref, l'on tient là une bonne grosse série Z. Une véritable insulte au septième art... ! Et comme vous pouvez le constater, j'ai décidé pour une fois de ne mettre ni affiche, ni la moindre photo de cette purge absolue ! Bon réveillon !
Fréwaka d'Aislinn Clarke (2025) - ★★★★★★☆☆☆☆
mardi 23 décembre 2025
The Beldham d'Angela Gulner (2024) - ★★★★★★★★☆☆
lundi 22 décembre 2025
Killgrin de Joanna Tsanis (2025) - ★★★★☆☆☆☆☆☆
dimanche 21 décembre 2025
Keeper d'Osgood Perkins (2025) - ★★★★★★☆☆☆☆
Le tout dernier long-métrage d'Osgood Perkins est arrivé dans les salles voilà deux jours et celui-ci s'inscrit une nouvelle fois dans les domaines de l'horreur et de l'épouvante. Alors qu'il est déjà en train de s'attaquer au tournage de son nouveau film The Young People, l'auteur de Gretel & Hansel en 2020, de Longlegs en 2024 et de The Monkey en 2025 ne parviendra sans doute pas à réconcilier ses fans et ses détracteurs. Car bien qu'avec sa bande-annonce, Longlegs avait su faire sensation, le film n'était au final qu'un pétard plus ou moins mouillé. Quant à l'adaptation de la nouvelle The Monkey parue pour la première fois en 1980 dans le magazine Gallery aux États-Unis et chez nous dans l'excellent recueil intitulé Brume en 1987, le long-métrage était une assez mauvaise surprise... Keeper (absurdement traduit chez nous sous le titre L'élue) est donc sorti mercredi dernier. Et pour le coup, l'un des principaux enjeux qui semblait tourner autour du couple quasi unique qui se présente à l'écran est semble-t-il passé à la trappe. Vous rêviez de voir une femme et son compagnon se déchirer à l'écran ? D'assister à la lente dégradation de leur relation ? À souffrir pour l'un et (ou) l'autre des deux principaux protagonistes ? À prendre à cœur l'intérêt du premier et à haïr le second ? Tous ces principes ont malheureusement rejoint la grande poubelle des bonnes idées qui dans le domaine de l'horreur sont désormais jetées au profit d'une redondance quasi systématique. Pourtant, Osgood Perkins comme quelques autres cinéastes parmi lesquels nous citerons par exemple Ari Aster ou Robert Eggers parvient (parfois) à donner une image neuve du cinéma d'épouvante. Un caractère qui lui est propre mais qui aussi et surtout est traversé de visions stupéfiantes mais malheureusement trop rares pour que son cinéma marque les esprits sur le long terme. Il s'agit donc bien de sa manière de filmer ses personnages qui fait toute l'excellence de certains plans. Comme justement ceux, particulièrement étranges et décalés vus dans la bande-annonce de Longlegs qui nous laissaient espérer découvrir un grand film d'horreur. Là encore, avec Keeper, le cinéaste use d'angles statiques et parfois symétriques. L'emploi de nombreux miroirs lui permettant ainsi de jouer avec les perspectives tout en livrant très rapidement mais sans en avoir l'air, l'un des indices fondamentaux du récit qui nous sera livré beaucoup plus frontalement lors du dernier tiers. Osgood Perkins aime également à poser sa caméra sur le visage de son héroïne. Quitte à l'observer durant de très longues secondes sans qu'aucun événement extérieur ne vienne briser la monotonie de ces plans...
L'horreur s'y déploie alors de manière subtile, lente et au fond presque invisible... Si le réalisateur, scénariste et producteur originaire de New York foire complètement le portrait de ce couple quelque peu dysfonctionnel en ce sens où Liz (Tatiana Maslany) est très éprise de Malcom (Rossif Sutherland) tandis que ce dernier semble très frileux à l'idée de lui faire l'amour ou même, parfois, de simplement la prendre dans ses bras, Keeper manque surtout de consistance. D'ailleurs, l'absence durant un temps de Malcom, médecin appelé à se rendre à l’hôpital afin de s'assurer du réveil d'une patiente plongée dans le coma, est aussi significative d'un manque d'inspiration scénaristique pour le spectateur que l'épreuve est compliquée à assumer pour Liz. Keeper, dont l'absurde titre français en dit sans doute un peu trop à son sujet alors même que le film n'a pas encore commencé est une œuvre foncièrement étrange. Entre léthargie assumée par une mise en scène lente et pesante et absence de véritables rebondissements en cours de route. Une œuvre malgré tout bourrée de scènes-clés dont la signification n'est jamais vraiment évidente. Rossif Sutherland, lequel est le frère de Kiefer et le fils de l'immense Donald interprète un Malcom mou, inexpressif et totalement transparent. Marquant ainsi de manière beaucoup trop appuyée la distance qui existe entre ce que ressent son personnage et celui incarné par Tatiana Maslany. Quant au récit, tout ou presque ne semble avoir pour but que de nous asséner une dernière partie qui, il est vrai, va tout remettre en question en terme d'épouvante. À titre de comparaison, l'on pourrait opposer l'attentisme de Keeper à celui de The Blair Witch Project. Film chiantissime au possible qui pourtant marqua la majorité des esprits, même ceux des réfractaires, grâce à son effroyable conclusion. Et bien ici, c'est un peu la même chose. On se dit alors que l'attente et la patience valaient bien que l'on subisse quelques ventres mous car lorsque l'héroïne est confrontée à la réalité et qu'assise contre le mur de la cave, Liz découvre ce qui se tramait depuis en réalité les débuts de sa relation avec Malcom, le spectateur se prend une véritable gifle visuello-sensorielle ! L'un des rares quarts-d'heure horrifiques de cette année 2025 a être véritablement efficace. Pour le reste, Keeper est dans la moyenne de ce qu'a l'habitude de nous proposer le cinéaste américain...




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