lundi, février 29, 2016
dimanche, février 28, 2016
samedi, février 27, 2016
Tunisie : Victoire pour l’association LGBT Shams, qui peut reprendre ses activités !
C'est avec une joie non dissimulée que les militant.e.s de l'association tunisienne Shams ont annoncé qu'ils et elles allaient pouvoir reprendre leurs activités : " Shams a gagné son procès contre le secrétaire général du gouvernement, peut-on lire sur le compte Facebook de l'association LGBT. En effet, le tribunal de première instance de Tunis a ordonné le 23 février 2016 l'annulation de l'ordonnance sur requête qui avait suspendu les activités de Shams ". Shams a salué " l'indépendance de la justice " et remercié " les acteurs de la société civile ".
Le 4 janvier dernier, Shams avait reçu une notification par huissier de la part du chargé du contentieux de l'État " décidant la suspension de ses activités pour 30 jours. Une décision " politique avec un habillage juridique ", d'après le vice-président de l'association Ahmed Ben Amor, interviewé par le HuffPost Tunisie, mais aussi le signe d'une menace supplémentaire dans un contexte déjà très difficile pour les personnes LGBT. Plusieurs arrestations très médiatisées ont en effet eu lieu au cours des derniers mois, celle d'un étudiant condamné à un an de prison en septembre 2015, libéré deux mois plus tard, puis celle de six hommes, condamnés à la peine maximale prévue par l'article 230 du code pénal tunisien, en décembre.
Le président de Shams, Yadh Krendel, avait lancé un appel à l'aide pour soutenir l'association et les personnes LGBT en Tunisie qui subissent à l'heure actuelle de très lourdes pressions ( lire sa tribune " Pourquoi il faut sauver l’association tunisienne Shams ) ".
L'avis d'Abdellah Taïa : " C'est un jour historique. Pour la première fois dans l'histoire du monde arabe, une association homosexuelle réussit à faire reconnaître par la justice son droit d'exister. Je mesure pleinement l'importance d'une telle victoire qui, j'en suis sûr, va aider les militant.e.s homosexuel.le.s arabes dans le combat courageux et risqué qu'ils/elles mènent quotidiennement. Je ne peux m'empêcher de faire un lien entre cette avancée et celles obtenues dans les années 70 par le légendaire activiste gay américain Harvey Milk. Bravo à Shams ! Ils et elles ont pour toujours mon admiration et mes encouragements ".
vendredi, février 26, 2016
Australie : Une faille juridique permet à un couple gay de se marier !
Un couple gay australien a réussi à se marier à Sydney grâce à une faille juridique alors que le pays n'a pas encore légalisé le mariage homosexuel sur son territoire.
L'Australie ne reconnaît pas officiellement le mariage entre personnes de même sexe, mais James Hanley et Dan Waknin ont profité d'une faille juridique diplomatique pour s'épouser.
L’un des deux mariés australiens possède aussi la nationalité britannique. Il a profité de cette binationalité assez répandue en Australie pour épouser son compagnon au consulat du Royaume-Uni à Sydney vendredi dernier.
Le couple a pris la décision de se marier ainsi après que des responsables les aient informés qu'ils pouvaient légalement le faire.
Les jeunes mariés ont partagé la joie après leur mariage qui, bien que reconnu par le droit britannique, ne le sera pas par le gouvernement australien.
" Ca a été fantastique et assez surréaliste ", a déclaré James Hanley au site MailOnline. " Nous sommes très chanceux que je sois titulaire de ce passeport. J’étais même surpris de découvrir que c’était légal, qu’on pouvait le faire et que certaines personnes l’avaient déjà fait ".
" Pour moi, il est étonnant qu’en 2016 [ce sujet] soit toujours un problème à débattre. La société et le monde commencent à changer d’avis. De nos jours, de plus en plus de gens sont ouverts, et légaliser [le mariage gay] serait un pas énorme dans l’élimination de l’homophobie pour les générations à venir ", a-t-il ajouté.
James Hanley espère maintenant voir le gouvernement australien légaliser le mariage homosexuel de sorte que leur union puisse également être reconnue légalement dans le pays.
En dépit du fait qu'une écrasante majorité de la population australienne soutient l'égalité du mariage et que la majorité des députés y soit également favorable, le gouvernement actuel dirigé par les libéraux refuse de soumettre la question à un vote parlementaire libre.
Un référendum a toutefois été promis après les élections de 2017.
Source
jeudi, février 25, 2016
Israël : 64% des Juifs veulent reconnaître les mariages gays !
Quelque 660 000 citoyens israéliens ne peuvent se marier dans leur propre pays. Ce chiffre englobe de nombreux immigrants en provenance de l’Ex-Union soviétique, les enfants de parents convertis dont la conversion n’est pas reconnue par les instances religieuses en Israël ainsi que les homosexuels.
Le mariage civil n’existant pas en Israël, il ne reste que le mariage religieux, mais cela signifie qu’un Juif peut seulement épouser une Juive, un Chrétien une Chrétienne et un Musulman une Musulmane.
Les autorités religieuses appliquent des règles très strictes quant à l’appartenance au groupe. Certaines dispositions du judaïsme compliquent encore les choses. C’est ainsi qu’il est interdit aux descendants des membres du clergé hébreu (Cohanim) d’épouser une divorcée ou une convertie.
Pour de nombreux Israéliens qui souhaitent uniquement un mariage civil, il ne reste plus qu’à se rendre à Chypre pour sceller leur union dont la validité est fort heureusement reconnue en Israël.
D’après une étude de l’organisation Hiddush qui plaide en faveur de la liberté religieuse en Israël, 64 pour cent des Juifs israéliens souhaitent l’introduction du mariage civil et la reconnaissance des mariages homosexuels.
Grand étonnement dans les rangs des partis de droite en Israël et rapporté par le journal Haaretz (édition anglaise)) : Lors d’une réunion électorale qui a eu lieu à Tel Aviv, le Ministre israélien de la défense a donné son feu vert au mariage gay.
Fils d’un ouvrier d’origine ukrainienne, Moshé Yaalon a vécu dans un kibboutz et milité au Parti travailliste dans sa jeunesse, avant d’adopter des positions plus à droite. Officier parachutiste, il dirige en 1988 les commandos de l’état-major, l’unité la plus prestigieuse de l’armée, participant directement à l’assassinat du numéro deux de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), Abou Jihad, en 1988 à Tunis.
mercredi, février 24, 2016
LGBT : Tours est-elle une ville gay-friendly ?
Si l’homosexualité est de plus en plus acceptée dans notre société, si l’égalité des droits progresse lentement mais sûrement, il n’est en revanche pas toujours forcément évident, même en 2016, pour les personnes LGBT (Lesbiennes, Gays, Bisexuels et Transgenres) de sortir dans des lieux publics sans avoir peur du regard de l’autre, sans se sentir parfois mal à l’aise ou avoir l’impression d’être jugés. Autant refuges que lieux de culture LGBT, les bars " gays " ou " gay-friendly " jouent dans ce cas un rôle important dans la construction et la sociabilisation des personnes homosexuelles. Pour mettre en avant ces lieux, le Centre LGBT de Touraine vient de publier sur son site internet une liste de 10 commerces et 8 associations.
Pour Mickaël Achard du Centre LGBT de Touraine : " l’idée était de présenter la vie LGBT à Tours ", comprendre par là les lieux ouverts aux personnes LGBT et leurs proches. Par opposition, il y aurait donc des lieux fermés aux LGBT à Tours ? Non, répond notre interlocuteur, " même si dans certains lieux certains nous disent avoir été mal accueillis, cela reste très marginal ". Pourquoi diffuser une telle liste alors ? " D’abord parce que ce sont des lieux et associations, même s’ils ne sont pas tous définis comme LGBT, qui sont proches de nos valeurs. Certains sont partenaires, d’autres nous soutiennent dans nos actions. Nous n’avons pas été voir chaque com, mais plutôt de mettre en avant nos partenaires ".
Ce sont des endroits qui aident à se construire : Damien, du haut de ses 34 ans, est un jeune Tourangeau arrivé à Tours il y a un an et demi pour son travail. Pour ce dernier, témoignant à partir de sa propre expérience : " c’est important qu’il y ait des endroits reconnus comme " gay-friendly ". Je n’aime pas le terme refuge qui a été employé à tort et à travers, mais l’idée est un peu là. Quand on se rend dans ces bars ou ces commerces, on sait que l’on n’est pas jugé. Dans les lieux classiques, c’est par exemple encore compliqué de faire ce que les couples hétérosexuels font comme tenir la main de son compagnon, l’embrasser… il y a forcément des regards. Et même sans parler de drague ou autre, ce sont des endroits où l’on sait également que l’on pourra discuter plus facilement, être moins dans la retenue, être plus naturels et aborder des discussions sans être forcément le gay du groupe. Ce sont des endroits qui aident à se construire et pour des jeunes adultes notamment, c’est très important ". Une analyse que partageait également il y a deux ans, l’association pro-lesbienne Barbi(e)Turix qui dressait en revanche de son côté un état des lieux alarmant des endroits " pro-lesbiennes " à Tours.
Pour Mickaël Achard du Centre LGBT de Touraine : " Ces lieux gay-friendly permettent de rompre l’isolement de certains. Or aujourd’hui, avec les sites de rencontres et autres, les jeunes draguent plus en ligne et certains commerces moins fréquentés doivent fermer comme le GI ou Mademoizelle H. Ce sont autant de lieux de sociabilisation en moins. En répertoriant les lieux de vie LGBT à Tours, nous souhaitons aussi contribuer à leur maintien ". L’isolement reste un problème important selon ce dernier qui précise que pour lutter contre ce fléau, le Centre LGBT a mis en place deux permanences hebdomadaires à son local, les mercredi de 17h à 19h30 et les samedi de 14h à 17h30. Des permanences qui ont reçu plus de 800 personnes en 2015. Un chiffre auquel il faut ajouter les écoutes téléphoniques également, signe qu’il y a encore beaucoup à faire.
mardi, février 23, 2016
lundi, février 22, 2016
dimanche, février 21, 2016
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